Marketing digital

Comprendre les tendances de la navigation mobile en 2022

Résultats de recherche, indexation, adaptative content, responsive design : optimisez votre site pour le mobile !

La part des recherches effectuées sur mobiles ne fait qu’augmenter d’année en année. Rares sont les entreprises qui ne proposent pas de versions mobiles de leurs sites. La plupart des CMS (Content Management System) intègrent de fait une version responsive qui est en réalité une adaptation de la version desktop.
Pour entreprendre le virage du trafic mobile, il est nécessaire de voir plus loin. C’est-à-dire, de dépasser l’aspect purement ergonomique pour comprendre les comportements des utilisateurs et la façon dont les moteurs de recherche interviennent pour classer les sites en version mobile.

 

Comprendre les différences de comportement des internautes

En 2021 une étude, réalisée par Semrush, analysait les évolutions des comportements des internautes. En effet, on pouvait constater une croissance du nombre de recherches (autant sur mobile que desktop), expliquée certainement par la pandémie et les restrictions qui en découlèrent. Il était également noté une augmentation considérable des parts de marché du mobile.

En effet, en 2021, les navigations sur mobile représentaient 66 % des recherches globales mondiales. Une fois ce chiffre annoncé, il était important de comprendre ce qui caractérisait ces navigations, pour permettre aux sites d’y répondre.

Deux choses ont été constatées :

  • Le temps moyen passé sur mobile était moins important que sur desktop (environ 40 % inférieur)
Temps-moyen-passé-par-site
© Semrush

 

  • Le taux de rebond était globalement plus élevé, autant sur mobile que desktop, avec une augmentation considérable sur ordinateur
Taux de rebond mondial
© Semrush

 

Que déduire de ces données ?
Les utilisateurs sont globalement de plus en plus difficiles à engager, notamment sur desktop où l’on note une forte augmentation du taux de rebond. Le temps d’attention disponible va en décroissant. Il est donc primordial de trouver des solutions pour garder l’internaute attentif, autant sur mobile que sur desktop.

 

Mobile first, ou l’indexation mobile avant desktop

Fort de ces données concernant les volumes de recherches mobiles, les comportements des internautes et les classements dans les SERP (Search Engine Result Page) , les moteurs de recherche en sont venus à une conclusion : le mobile doit prévaloir sur le desktop pour l’indexation.

Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?

Dans un premier temps, les robots d’un moteur de recherche parcourent, analysent et trient les pages d’un site : c’est ce que l’on appelle “le crawl”. Une fois cette opération effectuée, le site est (ou non) indexé, puis classé dans les résultats de recherche. Cette étape est indispensable à la visibilité de votre site. Sans indexation, votre site sera invisible des internautes.

Auparavant, c’était la version desktop qui faisait office de référence pour l’indexation. Autrement dit, les robots crawlaient la version desktop et non mobile. Aujourd’hui, c’est l’inverse qui en vigueur.
Quelle différence ? Si votre site mobile est une version adaptée de votre site desktop (même contenu, même données structurées, même métadonnées) il est fort possible que vous ne constatiez pas de réels changements. En revanche, si votre site mobile était une version amoindrie de votre site desktop, vous risqueriez de constater une baisse de votre trafic.

Le challenge pour de nombreux sites, est de conserver son classement dans les moteurs de recherche sur mobile. Voici quelques chiffres clé et pistes d’amélioration pour rester dans le top des résultats.

 

Mobile VS Desktop : quelles différences pour les classements dans les SERP (Search Engine Result Page)?

En effet, le challenge principal pour les sites est de conserver leurs classements dans les moteurs de recherche (SERP), sur mobile et desktop, afin de garantir un certain volume de trafic. De plus, perdre des places de classement sur mobile peut s’avérer être plus désavantageux que sur ordinateur. En effet, la taille de l’écran réduit de fait l’espace visible pour l’utilisateur.

Considérant ces objectifs, on a pu constater en moyenne, que seulement 11 % des sites parvenaient à conserver leur classement sur mobile. Comment expliquer ce chiffre ?

Les comportements des utilisateurs sont différents sur mobile et desktop, comme nous l’expliquions préalablement. En négligeant l’impact d’une sémantique dédiée aux recherches effectuées sur mobile, certains sites ont perdu de leur trafic.

En effet, plusieurs tendances se sont dégagées de ces navigations sur mobile, dont l’intégration d’une terminologie propre à la localisation au sein des mots-clés.

Par exemple, si je recherche à acheter une paire de lunettes en navigant sur mon mobile, il y a de fortes chances pour que je saisisse le nom d’une ville, voir d’un quartier. Il est possible que je sois en mouvement et aie donc besoin de trouver un opticien à proximité.
A l’inverse, si j’effectue cette recherche sur mon ordinateur, ma démarche sera certainement d’ordre plus informationnel.

Deux points ressortent de cet exemple :

  1.  Il sera primordial pour optimiser votre classement dans les moteurs de recherche mobile d’inclure un élément de localisation sur les mots-clés où vous souhaitez vous positionner.
  2. Les utilisateurs mobiles sont plus proches de la conversion (utilisateurs transactionnels) que les internautes desktop, plus informationnels.

Ainsi, le pouvoir de conversion d’un utilisateur mobile sera certainement plus élevé qu’un internaute navigant sur son ordinateur : une réelle opportunité d’attirer un trafic qualifié.

 

La différence entre indexation et ergonomie : adaptive content & responsive design

Il existe en effet une différence majeure entre l’indexation et l’ergonomie. Comme expliqué au préalable, l’indexation est le fait qu’une page soit crawlée par un moteur de recherche, comprise et classée dans son index, tandis que l’ergonomie est propre à l’expérience utilisateur.

Si les versions mobiles et desktop doivent être identiques pour une indexation réussie (selon les recommandations de Google), rien n’oblige à conserver le même format. C’est dans ce cadre qu’intervient l’adaptive content, ou smart content, un processus qui vise à fournir une expérience plus qualifiée aux internautes.

En ce sens, et grâce à l’analyse des typologies d’internautes, on peut décider d’afficher un contenu spécifique, en fonction d’une localisation par exemple. Ainsi, les pages ne semblent pas visuellement surchargées et l’expérience utilisateur n’est pas endommagée. L’intégralité des contenus est néanmoins présente et indexée.
Le responsive design fait partie de cette logique d’adaptation. Il permet d’évoluer en changeant de largeur au regard des devices utilisées.

 

Vers des optimisations de plus en plus fines

Les optimisations possibles pour la navigation sur mobile sont de plus en plus précises. Il n’est plus envisageable de favoriser l’ergonomie sur des critères plus techniques au risque de voir son trafic diminuer drastiquement.

Un des exemples les plus probant est la mise en place par Google des Core Web Vitals, un système visant à définir de manière pérenne ce qu’est une bonne expérience utilisateur. Les différents indicateurs mêlent aussi bien la vitesse de chargement des contenus et des pages, que la stabilité visuelle. Ces sautillements d’images ou modifications trop subites lors d’une navigation mobile, peuvent conduire à des clics au mauvais endroit et globalement, gâcher l’expérience utilisateur.

 

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Julie Kozlowski

Responsable de contenu

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